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Associations Familiales Laïques de Paris

Mesdames et Messieurs les Présidents de groupes politiques SENAT
Objet : article 40 du PLFSS 2022

Madame la Sénatrice, Monsieur le Sénateur,

Depuis de longues années, les organisations de consommateurs ont participé aux groupes de travail
du  Conseil  National  de  la  Consommation  portant  sur  des  questions  de  santé :  optique  médicale,
chirurgie esthétique, transports sanitaires, audioprothèses, prothèses dentaires... et ont contribué,
à leur niveau, à améliorer la relation contractuelle avec les métiers de santé.

Notre association nationale, le CNAFAL, a été co-rapporteur de plusieurs de ces groupes. Au niveau
parisien,  le  CDAFAL  Paris  (conseil  départemental  des  associations  familiales  laïques  de  Paris)
participe très régulièrement depuis 10 ans aux réunions de concertation instaurées à l’initiative du
syndicat national des ophtalmologistes.

Cette  concertation  fructueuse  a  permis,  au  fil  du  temps,  de  réduire  considérablement  les  délais
d’attente dont se plaignaient nos adhérents, et les patients-consommateurs en général. Malgré le
développement des pathologies liées au vieillissement de la population, malgré le nombre insuffisant
de spécialistes de la vision, il a été possible grâce au développement du travail aidé et des cabinets
secondaires qui permettent de consolider l’offre de soins sur tout le territoire, notamment au travers
des  protocoles  organisationnels  à  distance,  de  réduire  les  délais  d’attente  pour  une  consultation
périodique,  passant  de  plus  de  100  jours  en  2015  à  66  jours  en  2017  et  à  26  jours  en  2021.  Le
syndicat national des ophtalmologistes a conduit cette mutation avec ténacité, dans l’intérêt général
de la population, et en prenant régulièrement l’avis de nos organisations.

Nous avons attentivement suivi cette évolution, notre approbation étant conditionnée à ce que la
prescription  soit  systématiquement  réservée  aux  médecins  ophtalmologistes,  posant  une  limite
infranchissable : la stratégie de réduction des délais d’attente ne peut s’appuyer sur des mesures qui
auraient pour conséquence de remettre en cause la qualité des soins ou d’hypothéquer les chances
des  patients  touchés  par  une  pathologie  de  l’œil  ou  de  la  vue,  en  particulier  ceux  qui  n’ont  pas
encore été dépistés.

Or  nous  apprenons  que  l’article  40  du  PLFSS  pour  2022  prévoit  d’élargir  les  compétences  des
orthoptistes formés en trois ans, en leur ouvrant le droit à la prescription initiale des lunettes et des
lentilles de contact après avoir fait un « bilan visuel », en accès direct et sans supervision médicale.

Nous considérons que cet article 40 du PLFSS représente un véritable danger pour le parcours de
soins en ophtalmologie. En effet, si nous ne remettons absolument pas en cause la compétence et la
qualité  des  orthoptistes  lorsqu’ils  travaillent  en  coordination  avec  les  ophtalmologistes,  il  nous
semble  que  cette  prise  en  charge,  déconnectée  de  tout  diagnostic  médical  et  de  toute  stratégie
thérapeutique  globale,  conduira  inévitablement  à  des  retards  de  diagnostics  et  à  des  pertes  de
chance pour les patients. Nous partageons pleinement ce constat formulé par le Conseil National de
l’Ordre des Médecins, des lors que l’on sait que 36 % des patients venus pour un contrôle a priori
simple de la vue se voient diagnostiquer une autre pathologie.

Une telle décision pourrait être lourde de conséquences. On peut craindre tout particulièrement de
voir  se  développer  une  médecine  à  deux  vitesses :  celle  des  patients  aisés  qui  pourront  sans
inconvénient acquitter des prix de consultation éventuellement plus élevés, celle des patients plus
fragiles  qui  choisiront,  faute  d’une  mutuelle  suffisamment  protectrice,  de  faire  appel  à  un
orthoptiste. 

Association  de  consommateurs  tournée  vers  les  ménages  les  plus  fragiles,  ce  risque  nous  choque
beaucoup,  tout  comme  le  risque  de  démédicalisation  qui  pourrait  gagner  d’autres  spécialités
médicales.

Madame, Monsieur, nous vous remercions de prendre en considération notre souhait de permettre
à  tous  les  patients  consommateurs  de  continuer  à  bénéficier  de  la  sécurité  que  constitue  le
diagnostic d’un médecin spécialisé en ophtalmologie dès le premier contrôle, en ne permettant pas
qu’un professionnel moins qualifié puisse s’y substituer.
 
Veuillez croire, Madame la Sénatrice, Monsieur le Sénateur, en l’expression de nos respectueuses
salutations,

            Françoise THIEBAULT,
   Secrétaire Générale des AFL Paris

Paris, le 3 novembre 2021
  
Contact : asso@aflparis.org – Tél. : 06 80 10 83 64

 
 
 
 
 
Associations Familiales Laïques de Paris
4 rue Giffard 75013 PARIS – Tél. : 01 45 84 50 39 – Courriel : cdafal75@libertysurf.fr

 


Associations Familiales Laïques de Paris 
4 rue Giffard 75013 PARIS – Tél. : 01 45 84 50 39 – Courriel : cdafal75@libertysurf.fr 

Paris, le 3 novembre 2021 
de Paris 
Mesdames et Messieurs 
les Présidents de groupes politiques 
SENAT 





Objet : article 40 du PLFSS 2022 



Madame la Sénatrice, 
Monsieur le Sénateur, 



Depuis de longues années, les organisations de consommateurs ont participé aux groupes de travail 
du Conseil National de la Consommation portant sur des questions de santé : optique médicale, 
chirurgie esthétique, transports sanitaires, audioprothèses, prothèses dentaires... et ont contribué, à 
leur niveau, à améliorer la relation contractuelle avec les métiers de santé. 

Notre association nationale, le CNAFAL, a été co-rapporteur de plusieurs de ces groupes. Au niveau 
parisien, le CDAFAL Paris (conseil départemental des associations familiales laïques de Paris) 
participe très régulièrement depuis 10 ans aux réunions de concertation instaurées à l’initiative du 
syndicat national des ophtalmologistes. 

Cette concertation fructueuse a permis, au fil du temps, de réduire considérablement les délais 
d’attente dont se plaignaient nos adhérents, et les patients-consommateurs en général. Malgré le 
développement des pathologies liées au vieillissement de la population, malgré le nombre insuffisant 
de spécialistes de la vision, il a été possible grâce au développement du travail aidé et des cabinets 
secondaires qui permettent de consolider l’offre de soins sur tout le territoire, notamment au travers 
des protocoles organisationnels à distance, de réduire les délais d’attente pour une consultation 
périodique, passant de plus de 100 jours en 2015 à 66 jours en 2017 et à 26 jours en 2021. Le 
syndicat national des ophtalmologistes a conduit cette mutation avec ténacité, dans l’intérêt général 
de la population, et en prenant régulièrement l’avis de nos organisations. 

Nous avons attentivement suivi cette évolution, notre approbation étant conditionnée à ce que la 
prescription soit systématiquement réservée aux médecins ophtalmologistes, posant une limite 
infranchissable : la stratégie de réduction des délais d’attente ne peut s’appuyer sur des mesures qui 
auraient pour conséquence de remettre en cause la qualité des soins ou d’hypothéquer les chances 
des patients touchés par une pathologie de l’œil ou de la vue, en particulier ceux qui n’ont pas 
encore été dépistés.

 




Or nous apprenons que l’article 40 du PLFSS pour 2022 prévoit d’élargir les compétences des 
orthoptistes formés en trois ans, en leur ouvrant le droit à la prescription initiale des lunettes et des 
lentilles de contact après avoir fait un « bilan visuel », en accès direct et sans supervision médicale. 

Nous considérons que cet article 40 du PLFSS représente un véritable danger pour le parcours de 
soins en ophtalmologie. En effet, si nous ne remettons absolument pas en cause la compétence et la 
qualité des orthoptistes lorsqu’ils travaillent en coordination avec les ophtalmologistes, il nous 
semble que cette prise en charge, déconnectée de tout diagnostic médical et de toute stratégie 
thérapeutique globale, conduira inévitablement à des retards de diagnostics et à des pertes de 
chance pour les patients. Nous partageons pleinement ce constat formulé par le Conseil National de 
l’Ordre des Médecins, des lors que l’on sait que 36 % des patients venus pour un contrôle a priori 
simple de la vue se voient diagnostiquer une autre pathologie. 

Une telle décision pourrait être lourde de conséquences. On peut craindre tout particulièrement de 
voir se développer une médecine à deux vitesses : celle des patients aisés qui pourront sans 
inconvénient acquitter des prix de consultation éventuellement plus élevés, celle des patients plus 
fragiles qui choisiront, faute d’une mutuelle suffisamment protectrice, de faire appel à un 
orthoptiste. 

Association de consommateurs tournée vers les ménages les plus fragiles, ce risque nous choque 
beaucoup, tout comme le risque de démédicalisation qui pourrait gagner d’autres spécialités 
médicales. 

Madame, Monsieur, nous vous remercions de prendre en considération notre souhait de permettre 
à tous les patients consommateurs de continuer à bénéficier de la sécurité que constitue le 
diagnostic d’un médecin spécialisé en ophtalmologie dès le premier contrôle, en ne permettant pas 
qu’un professionnel moins qualifié puisse s’y substituer. 

Veuillez croire, Madame la Sénatrice, Monsieur le Sénateur, en l’expression de nos respectueuses 
salutations, 


Françoise THIEBAULT, 






Secrétaire Générale des AFL Paris 








Contact : asso@aflparis.org – Tél. : 06 80 10 83 64 

 
 
 
 
 
 
 

 
 
 
 
 
 


Associations Familiales Laïques de Paris 
4 rue Giffard 75013 PARIS – Tél. : 01 45 84 50 39 – Courriel : cdafal75@libertysurf.fr 

Paris, le 3 novembre 2021 
de Paris 
Mesdames et Messieurs 
les Présidents de groupes politiques 
SENAT 





Objet : article 40 du PLFSS 2022 



Madame la Sénatrice, 
Monsieur le Sénateur, 



Depuis de longues années, les organisations de consommateurs ont participé aux groupes de travail 
du Conseil National de la Consommation portant sur des questions de santé : optique médicale, 
chirurgie esthétique, transports sanitaires, audioprothèses, prothèses dentaires... et ont contribué, à 
leur niveau, à améliorer la relation contractuelle avec les métiers de santé. 

Notre association nationale, le CNAFAL, a été co-rapporteur de plusieurs de ces groupes. Au niveau 
parisien, le CDAFAL Paris (conseil départemental des associations familiales laïques de Paris) 
participe très régulièrement depuis 10 ans aux réunions de concertation instaurées à l’initiative du 
syndicat national des ophtalmologistes. 

Cette concertation fructueuse a permis, au fil du temps, de réduire considérablement les délais 
d’attente dont se plaignaient nos adhérents, et les patients-consommateurs en général. Malgré le 
développement des pathologies liées au vieillissement de la population, malgré le nombre insuffisant 
de spécialistes de la vision, il a été possible grâce au développement du travail aidé et des cabinets 
secondaires qui permettent de consolider l’offre de soins sur tout le territoire, notamment au travers 
des protocoles organisationnels à distance, de réduire les délais d’attente pour une consultation 
périodique, passant de plus de 100 jours en 2015 à 66 jours en 2017 et à 26 jours en 2021. Le 
syndicat national des ophtalmologistes a conduit cette mutation avec ténacité, dans l’intérêt général 
de la population, et en prenant régulièrement l’avis de nos organisations. 

Nous avons attentivement suivi cette évolution, notre approbation étant conditionnée à ce que la 
prescription soit systématiquement réservée aux médecins ophtalmologistes, posant une limite 
infranchissable : la stratégie de réduction des délais d’attente ne peut s’appuyer sur des mesures qui 
auraient pour conséquence de remettre en cause la qualité des soins ou d’hypothéquer les chances 
des patients touchés par une pathologie de l’œil ou de la vue, en particulier ceux qui n’ont pas 
encore été dépistés.

 




Or nous apprenons que l’article 40 du PLFSS pour 2022 prévoit d’élargir les compétences des 
orthoptistes formés en trois ans, en leur ouvrant le droit à la prescription initiale des lunettes et des 
lentilles de contact après avoir fait un « bilan visuel », en accès direct et sans supervision médicale. 

Nous considérons que cet article 40 du PLFSS représente un véritable danger pour le parcours de 
soins en ophtalmologie. En effet, si nous ne remettons absolument pas en cause la compétence et la 
qualité des orthoptistes lorsqu’ils travaillent en coordination avec les ophtalmologistes, il nous 
semble que cette prise en charge, déconnectée de tout diagnostic médical et de toute stratégie 
thérapeutique globale, conduira inévitablement à des retards de diagnostics et à des pertes de 
chance pour les patients. Nous partageons pleinement ce constat formulé par le Conseil National de 
l’Ordre des Médecins, des lors que l’on sait que 36 % des patients venus pour un contrôle a priori 
simple de la vue se voient diagnostiquer une autre pathologie. 

Une telle décision pourrait être lourde de conséquences. On peut craindre tout particulièrement de 
voir se développer une médecine à deux vitesses : celle des patients aisés qui pourront sans 
inconvénient acquitter des prix de consultation éventuellement plus élevés, celle des patients plus 
fragiles qui choisiront, faute d’une mutuelle suffisamment protectrice, de faire appel à un 
orthoptiste. 

Association de consommateurs tournée vers les ménages les plus fragiles, ce risque nous choque 
beaucoup, tout comme le risque de démédicalisation qui pourrait gagner d’autres spécialités 
médicales. 

Madame, Monsieur, nous vous remercions de prendre en considération notre souhait de permettre 
à tous les patients consommateurs de continuer à bénéficier de la sécurité que constitue le 
diagnostic d’un médecin spécialisé en ophtalmologie dès le premier contrôle, en ne permettant pas 
qu’un professionnel moins qualifié puisse s’y substituer. 

Veuillez croire, Madame la Sénatrice, Monsieur le Sénateur, en l’expression de nos respectueuses 
salutations, 


Françoise THIEBAULT, 






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Contact : asso@aflparis.org – Tél. : 06 80 10 83 64 



 

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