The eye and man
in Ancient Egypt
Grand portique du temple de Philae
Nous vous présentons deux volumes intitulés "The eye and man in Ancient Egypt" Richey L., Waugh L. (tome 1 et 2), dans le cadre de la grande collection Hirschberg. Le texte est anglais.
Nous remercions particulièrement les éditions Wayenborgh de leur aide et de leur autorisation. Pour plus d'informations, consultez le site http://www.history-ophthalmology.com
Les autres éléments du Hirschberg présentés par http://www.snof.org/
Cette découverte des deux ouvrages s'appuie sur le texte de Mark J. Mannis Sacramento, California.
"Mon refuge est mon oeil, ma protection est mon oeil, ma force est mon oeil, ma puissance est mon oeil." Texte des Pyramides
La publication en 1889 par Georg Ebers du papyrus qui porte son nom permit au monde d'avoir un premier regard sur l'ophtalmologie de l'Ancienne Egypte.
Ces deux volumes du Dr Waugh est une remarquable tentative d'explication pour comprendre les aspects religieux, littéraires et historiques des rapports de l'Egyptien d'alors avec l'oeil.
Premier volume
Commençons par étudier le premier volume qui concerne l'Egypte préhistorique (trois chapitres).
Après une présentation de l'Egypte, ce tome présente un intéressant chapitre sur le langage et l'écriture hiéroglyphique de l'Egypte Ancienne, suivi par la chronologie des dynasties égyptiennes. Le livre s'intéresse ensuite aux anciennes sources des connaissances médicales, avec le papyrus Ebers et d'autres écrits médicaux, chirurgicaux et même vétérinaires. Diverses planches en couleurs rendent l'ensemble plus dynamique.
On étudie ensuite les croyances et les habitudes religieuses de cette période. Là aussi les reproductions en couleurs sont de grande qualité.
Le volume va ensuite décrire et cataloguer les différents traitements connus. Il permet de se rendre compte que les égyptiens utilisaient de nombreuses substances, souvent en association, tels que la coloquinte, l'ocre ou le miel. C'était utilisé en tant qu'emplâtre pour améliorer la vision.
Le livre se termine en présentant le personnel médical de l'époque décrit dans les hiéroglyphes.
Deuxième volume
Le deuxième volume plus difficile à aborder présente beaucoup de documents archéologiques et de nombreux hiéroglyphes. L'analyse des textes montre une érudition certaine de la part des auteurs. Un chapitre est dédié au dieu des ophtalmologistes.
Plus loin on étudie les traitements des chrétiens coptes montrant que la science égyptienne s'est étendu sur plusieurs siècles, malgré l'influence majeure des Grecs et des Romains.
La suite de l'ouvrage contient des annotations et des appendices étudiant les hiéroglyphes.
Les deux livres sont donc le témoignage d'une érudition fabuleuse. Ils montrent que les yeux étaient vénérés comme un organe vital dans l'Ancien Egypte. L' amulette "L'oeil d'Horus" en est un exemple. Horus, selon la légende, fils d'Osiris et d'Isis, perdit un oeil au cours d'une bataille et comme il cherchait une revanche, son oeil fut réparé par le dieu Thot, et l'oeil devint un symbole de guérison et de pouvoir.
Dans les textes des Pyramides, l'oeil d'Horus est cité plus de 250 fois et on lui attribue le pouvoir de purification, de protection, de guérison et de restauration des forces.
Le Dr Waugh a fait là un travail important en ajoutant ces livres au rayon des documents qui concernent l'Histoire de l'Ophtalmologie dans l'ancien monde.