Présentation
INSERM UNITE 450 Equipe du Dr. Alicia Torriglia : endonucléases et anti-protéases dans l’apoptose rétinienne.
La perte vision causée par des maladies dégénératives de la rétine est due à la mort des cellules rétiniennes (figure 1). Dégénérescence rétinienne induite par surexposition à la lumière.
Ces coupes histologiques de rétine de rat ont été colorées avec un colorant fluorescent qui marque les noyaux (ici en blanc). On constate l’amincissement de la couche des cellules photoréceptrices, qui traduit une perte de ces cellules.
Fig 1
Il a été montré que dans la grande majorité des cas ces cellules meurent par un mécanisme de mort cellulaire actif, l’apoptose (figure 2).
Fig 2
Le but de ce travail est de comprendre les mécanismes impliqués dans l’apoptose des cellules rétiniennes dans différentes situations physiologiques et pathologiques.
Parmi les différentes protéines intracellulaires qui participent à l’apoptose nous nous intéressons aux endonucléases et, plus précisément à la L-DNase II, une enzyme découverte et caractérisée dans notre laboratoire.
Cette DNase présente la particularité d’être synthétisée sous la forme d’une protéine, la LEI (Leukocyte Elastase Inhibitor), qui a des fonctions anti-protéases.
Suite à un changement de conformation (figure 3) elle est capable de se transformer en endonuclease et de tuer la cellule (figure 4).
Fig 3 Transformation en endonuclease
Fig 4 Apoptose de la cellule
Apoptotic inducer
Cette voie apoptotique, qui coexiste dans la cellule avec d’autres voies, est activée lors de l’apoptose physiologique de la rétine pendant le développement embryonnaire et dans certaines dégénérescences rétiniennes.
La structure moléculaire de la L-DNase II et son mode d’activation permettent d’envisager une régulation de cette nouvelle voie de l’apoptose à son niveau.